Roleplay vous avez dit roleplay ?

Aaah , on va pouvoir délirer ^^
Ici, éclatez vous, espace j'me donne à fond sur mon côté zinzin et sur mon côté j'adooore raconter des histoire (je me fais l'interprête de tout ceux qui veulent simplement jouer leur rôle à fond et qui ne le peuvent pas sur Avalon)
Alors
allez y, défoulez vous (euh dans le meilleur français possible, on va pas être trop regardants )
A vos plumes, messeigneurs, mes damoiselles, notre monde à nous , nous attends.

La jeune draenei, fatiguée, retire sa cape pour la poser sur le dossier d'une chaise non loin de la porte de la petite chambre dans laquelle elle venait d'entrer.
Elle jeta un bref coup d'oeil par la fenêtre. Le jour était tombé depuis quelques minutes et elle pouvait voir le halo de la lanterne de l'un des gardes de Hurlevent se déplacer le long du mur en face.
Elle soupira, fit demi tour et déposa son bâton contre la paroi derrière elle.
Il lui tardait qu'un certain paladin revienne de sa journée de patrouille aux confins des Carmines.
Elle s'inquiétait un peu bien qu'elle le sache tout à fait capable de se défendre et de défendre ses hommes.
Quelqu'un frappa à la porte alors qu'elle se changeait rapidement, pour troquer sa robe salie des évènements de la journée, contre une fraiche et simple.
"Un moment s'il vous plait" Dit-elle avant de plier les vêtements qu'elle avait ôté pour les ranger dans un balot de linge à l'écart.
Puis elle alla ouvrir.
Celui qu'elle vit sur le pas de sa porte lui fit avoir une réaction pour le moins violente. Elle blêmit, vacilla, se rattrapa au chambranle.
Elle avait devant elle un mort. Quelqu'un qu'elle pensait avoir vu disparaitre dans les flammes de leur vaisseau lors du crash, qui lui avait sauvé la vie en sacrifiant la sienne.
"Valin" Ne put-elle que dire.
Elle eut un léger mouvement de recul alors qu'il avançait la main pour la soutenir par le coude, trébucha, puis se laissa faire lorsqu'il la souleva de terre pour la porter sur le lit et l'y asseoir.
" J'aurais dû te prévenir, j'aurais dû t'envoyer un mot, te faire parvenir un message, je le sais bien, ne serait-ce que pour te rassurer sur mon sort. Dit-il, honteux devant la peine qu'il pouvait lire dans le regard de la jeune fille. Mais tant est arrivé, ljanesha."
Elle demeurait silencieuse, à boire du regard cet homme, son cousin, son aîné de plusieurs années, dont le visage était aujourd'hui couturé de cicatrices, dont la chevelure avait radicalement blanchi.
Elle porta une main à son visage et se pencha avant de subitement l'enserrer dans ses bras.
"Je te déteste ! Déclara-t-elle d'une voix tremblante, au bord des larmes, puis lui assena une grande claque dans le dos. Tu aurais dû prévenir oui ! Draenei obtus ! Tête de mule !"
Il se mit à rire lorsqu'elle l'embrassa comme du bon pain sur les joues avant de l'enserrer dans ses bras de nouveau.
Ce fut le moment que choisit le paladin qu'elle attendait pour entrer dans la pièce, le sourire aux lèvres, un bouquet de fleurs un peu défraichies à la main.
Il s'arrêta net , l'oeil rond, devant le spectacle qu'offrait la vision de sa fiancée, car s'était le cas, dans les bras d'un autre homme, en l'occurence un solide gaillard et qui plus est un draenei, et sur son lit.
Son sourire était retombé.
"argh ! Emit-il désespéré et Faith releva la tête.
- Saperlipopette ! S'exclama-t-elle cramoisie en se reculant vivement pour se tourner vers lui. Luthor ! S'il te plait, ce n'est pas du tout ce que tu crois !
- ah bon ? Fit Luthor l'air sombre.
- Pourquoi ne serait-ce donc pas ce qu'il croit ? Qui est ce freluquet ? S'enquit Valin, qui s'était remis sur ses pieds et qui s'était approché du paladin pour le toiser de haut en bas.
- Valin, je te présent mon fiancé, Luthor. Dit Faith d'un ton rapide, qui sauta à bas du lit pour se rapprocher des deux hommes. Luthor, voici mon cousin Valin. Si je ne t'ai jamais parlé de lui c'est tout bonnement parce que..
- Ca ? Ton fiancé ? S'exclama Valin d'un ton moqueur avant d'éclater d'un rire sonore et il reçut une bonne taloche à l'arrière du crâne qui lui fit étrécir le regard. Ouille ! Tu as la main dure cousine.
- Un peu de respect pour ton futur cousin, guerrier. Déclara-t-elle d'un ton irrité. Humain ou non, Luthor est mon promis, un paladin fort capable, et je te conseille d'apprendre à le connaitre plutôt que de juger sur l'allure.
- Grmblgrmbl ... marmonna Valin dans sa barbe avant de se tasser et d'entrer sa tête dans ses épaules. Misère, plus ça va plus tu ressembles à ta mère ! C'est bon j'ai compris, on va aller trucider quelques hordeux avec ton fiancé par là. Ca nous fera l'occasion de nous amuser et parler de tout et de rien.
- Riche idée ! Ceci me convient tout à fait. Déclara Luthor avec un franc sourire et il lui tendit la main. Heureux de faire la connaissance du cousin de Faith.
- Et moi de son fiancé !" Répondit Valin, avec un sourire carnassier, en prenant la main tendue pour la serrer avec un peu plus de vigueur qu'il n'en aurait fallu.
Luthor grimaça légèrement puis adressa à Faith un sourire.

L’après-midi touchait à sa fin et le ciel commençait à se couvrir au dessus des Marches de l’ouest. Valin marchait devant Luthor, un sanglier fraîchement abattu sur l’épaule, qui tachait un peu plus à chaque pas les vêtements du guerrier.
_Le moins qu’on puisse dire c’est que tu t’y connais dans la chasse, lança Luthor
_Pas vraiment, répondit le draenei en rigolant, disons que les sangliers de cette région ne galopent pas très vite et ne sont pas très costaud.
_Parle pour toi, marmonna le jeune humain en regardant la carrure imposante de Valin.
Celui-ci esquissa un sourire.
Le vent se mit à souffler dans les immenses plaines, ballottant les longues herbes sèches et emportant le surplus de paille des fermes alentour. Les deux visiteurs paraissaient être les seules formes de vie de ce paysage.
Luthor s’enroula dans sa cape pour se protéger du vent et du froid.
_Ou va-t-on ? demanda-t-il
_Sur la plage, dit le guerrier, nous y serons protégés du froid.
Et en effet très vite le bruit de l’eau se fit entendre, et les deux compagnons empruntèrent un chemin qui descendait, et qui se gorgeait un peu plus de sable à chaque bourrasque. Le spectacle qu’ils virent en bas était impressionnant, l’océan était déchaîné et ses vagues énormes s’écrasaient avec une haute gerbe d’écume sur les rochers affûtés de la plage qui criaient sous la pression du vent. Valin et Luthor restèrent quelques minutes à observer la beauté de la nature en colère, puis le draenei se dirigea derrière un gros rocher et s’y assis. Le paladin l’accompagna et fut surpris de voir qu’en cet endroit le vent n’était presque pas présent. Après avoir posé au sol le sanglier mort, le guerrier sortit un petit fagot de bois de son sac et le plaça près de la grosse pierre.
Luthor rigola, « tu as vraiment tout prévu Valin ! »
_C’est pour sa que je suis toujours en vie, répondit celui-ci, allume le feu pendant que je prépare l’animal.
Le paladin, pris au dépourvu, ouvrit maladroitement son sac, il en sortit une petite boite qui, après avoir reçu une petite quantité d’énergie émanant de l’humain, cracha une langue de flamme qui embrasa immédiatement le fagot.
_Pratique ce que nous fabriquent les mages, lança le draenei en tendant une belle brochette à son compagnon.
Le repas se passa bien ; Valin et Luthor plaisantaient sur les différentes coutumes de leurs deux races.
Puis l’humain leva les yeux au ciel et vit qu’il était sombre, il ne s’était pas rendu compte que la nuit était tombée, à présent il ne voyait pas plus loin que ce que lui permettait la lumière du feu a ses pieds.
_Il se fait tard, dit-il à Valin
Celui-ci fixa longuement son ami avant de dire :
_ne t’inquiète pas pour Faith, je lui ai dit que tu ne rentrerai pas se soir.
Luthor parut soulagé
_Ou loge tu ?
_A l’auberge de Goldshire, je préfère être dans un endroit ou il n’y a pas trop de monde, d’ailleur j’ai déjà sympathisé avec le cuisinier, plaisanta le draenei.
Soudain le vent s’engouffra dans la passe ou était installé les deux voyageurs et les renversa presque. Le paladin eu tout juste le temps de mettre une protection sur le feu, qui perdit quand même de la vigueur.
Valin se leva, la mine sombre, il avait l’air inquiet. Luthor ne fit pas un bruit par peur de troubler le guerrier qui, animé par les ombres dansant sur son armure, faisait presque peur.
_Reste ici, murmura-t-il.
Puis il s’éloigna dans l’obscurité. L’humain se rapprocha de ses affaires et empoigna son épée. Commença l’attente, une attente interminable ou il n’entendait que le bruit du vent et des vagues toutes proches.
Soudain un bruit étrange retentit. La vue de Luthor se troubla, et il sentit une douleur dans son coté droit, il se retourna et vit une petite forme lui sauter sur le ventre. Un instant plus tard cette forme c’était transformé en lambeaux de chairs. L’humain, surpris, se releva et essuya le sang qui recouvrait son visage. En face de lui Valin nettoyait sa hache.
_Merci Valin, parvint à dire le paladin essoufflé, Qu’est ce que c’était ?
_Des Murlocks, répondit celui-ci, je pense qu’il est temps de rentrer.
Le voyage de retour se fit sans échanger de paroles, le draenei laissa échapper un soupir lorsqu’il pénétra dans la foret d’Elwyn, à l’abri du vent qui sévissait toujours dans les plaines. Après un rapide au revoir à Goldshire, Luthor pris la direction de Hurlevent, il n’avait plus qu’un désir, revoir sa fiancée Faith. Les lourdes portes de la cité apparurent, l’humain les franchies sans bruit. Il resta un moment au centre du pont principal à respirer l’air frais d’une nuit paisible, regardant à la seule lueur de la lune, les veilleurs faire leur tour de garde.
Il arriva enfin devant son appartement et ouvrit très doucement la porte d’entrée en bois. Il pénétra dans la pièce…et…après avoir retiré ses vêtements tachés, il se glissa sans bruit dans le lit frais et déposa un tendre bisou sur le front de sa bien aimée. Elle s’agita, et se rapprocha de lui. Elle avait la peau douce et chaude. Il l’enlaça de ses bras et s’endormit, heureux.

La nuit fut courte…
Luthor se réveilla en sursaut, haletant,il tremblait, des gouttes de sueurs recouvraient son front. Sa tête lui faisait mal:
« Qu’ai-je fait? » n’arrêtait il pas de penser
« Qu’ai-je fait? Quelle folie m’a pris de m’endormir ici? »
Il tourna la tête et regarda Faith qui dormait toujours.
« Nous ne sommes même pas marié, que va-t-elle dire lorsqu’elle se rendra compte de ce que j’ai fait? »
Il se prit la tête entre les mains et lança un juron tout bas.
« Dormir avec sa fiancé, ce n’est pas trop grave tant que ça ne va pas plus loin » essaya-t-il de se rassurer. « Mais c’est porter atteinte à la tradition morale de plusieurs peuples et surtout au jugement de Faith ! » s’énerva-t-il soudainement.
Le paladin se leva et, après avoir mis un pardessus de tissu bleue, il alla sur le balcon. Il referma la porte derrière lui afin d’éviter que l’air frais ne pénètre à l’intérieur de la chambre. Le soleil n’était pas encore levé dans la vallée des rois et la lune diffusait toujours sa pâle lueur sur la cité lui donnant une atmosphère un peu mélancolique. Luthor s’appuya contre la dure rambarde de pierre froide et laissa un frisson parcourir son corps, il avait besoin de se changer les idées. Les minutes passèrent et l’humain restait là, immobile comme une statue, seule la fumée d’air chaud qui sortait de ses narines à chaque expiration rappelait qu’il s’agissait bien là d’un être vivant.
Un moment plus tard il s’agita et rentra à l’intérieur, il prit un manteau de cuir et quelques pièces puis se dirigea vers la porte d’entrée et sortit. Une fois dehors il marcha en direction du quartier commerçant. Les rues étaient vides, la cité était encore endormie, seul s’entendait le l’écoulement de l’eau des canaux tout proche. Le paladin arriva au quartier commerçant et vit, comme il s’y attendait, de la lumière sortir de l’une des échoppes. Il entra dans le magasin et fut submergé de multiples odeurs, allant de la farine au chocolat fondu.
_Bonjour monsieur, dit une voix un peu rugueuse. Que désirez-vous?
Le jeune homme se tourna vers le boulanger
_Bonjour, pourrais-je avoir un pain et deux beignets au chocolat s’il vous plait.
Le « vieux croûton » comme il était surnommé ici, se baissa, pris un petit sac de toile et le remplit de la commande de son client.
_Bonne journée, dit Luthor en quittant les lieux.
Il s’avança tranquillement au centre de la place et s’assit sur un banc, tout en prenant un des beignets qu’il venait d’acheter. La chaude nourriture lui fit le plus grand bien et il se sentit beaucoup mieux lorsqu’il eu terminé de manger. Rassasié, il leva la tête et regarda les nuages sombres qui passaient devant la lune, comme si il voulaient être les rois du ciel, l’espace d’une nuit. Il resta quelques instants ainsi, seul, à contempler la beauté d’un ciel étoilé.
_Profitez bien de cette nuit, fit soudain une voix grave.
Luthor sursauta, non pas parce qu’il avait été surpris, mais parce qu’il connaissait trop bien cette voix, et savait ce qu’elle signifiait. Il tourna la tête et vit un grand homme, son visage était sombre, et sa barbe ne parvenait pas à cacher un sourire.
_L’heure est venu, reprit-il. Le conseil a entendu votre requête vous aurez quatre hommes de plus.
Luthor se leva et regarda son interlocuteur dans les yeux. C’était son supérieur hiérarchique, un paladin lui aussi, mais qui n’était pas spécialisé dans le même domaine. Plus âgé et plus expérimenté il était désigné pour toutes les missions importantes, laissant le reste à son jeune suivant. Il était membre de haut conseil de Hurlevent qui s’occupe de la défense du territoire. Un homme sage a l’apparence mais qui cachait en réalité un corrupteur et un égoïste.
Deux mois auparavant il lui avait annoncé qu’il allait lui accorder sa première grande mission : la surveillance des frontières dans la région des Carmines. Et Luthor fut surpris de constater que chaque jour, des tribus entières d’orques venant des Steppes Ardentes traversaient la montagne pour s’y installer. Il en avait avertit le conseil qui ne voulu rien entendre prétextant que celui qui était responsable de cette contrée avant lui, a savoir, son supérieur, n’avait rien signalé d’anormal. Et annonçant aussi étrangement que si quoi que se soit de malheureux arrivait là bas, il en serait tenu pour personnellement responsable. Depuis ce jour Luthor et les quelques hommes qui l’accompagnaient avaient dressé des barricades afin de protéger les différents villages et avaient fait évacuer la population vers Lakeshire. Les orques semblaient cependant vraiment près à prendre le contrôle de toute la région car depuis peu ils n’arrêtaient pas de détruire tout ce qu’ils trouvaient devant eux. Luthor était alors intervenu de force devant le conseil en tentant d’expliquer à quel point la situation dégénérait, et en demandant un renfort de gardes, pour le moment inévitable, où ils auraient a défendre le village par les armes.

Et aujourd’hui son supérieur lui dit tranquillement en souriant qu’il aura quatre hommes de plus, élevant le nombre de défenseur à dix-sept.
_Vous devez être aux Carmines dans moins d’une heure afin d’organiser la défense, reprit le grand homme. Pour que vous soyez près lorsque, cet après-midi, les orques seront devant vos portes. C’est pour ça que je vous dit, …il s’approcha de l’oreille du jeune paladin et chuchota. Profitez bien de cette nuit, mon garçon.
Il souri et tourna le dos pour se retirer. Luthor le suivi du regard et lança à haute voix:
_Alors c’était ça ma mission, payer les erreurs que vous avez commises, si je dois finir la bas, sachez au moins que j’aurais la satisfaction de ne plus être amené à vous revoir!
_Satisfaction partagée, mon cher,dit-il en levant une main avant de disparaître dans l’obscurité.

Le jeune humain s’avança furieux en direction de sa chambre.
« La journée commence décidément bien » Il regarda le ciel et vit la lune qui commençait à s’effacer sous les premiers rayons du soleil. Un rire lui échappa.
« Et dire que c’est peut être la dernière fois que je la vois. »
Arrivé à l’appartement, il entra et s’assit sur une chaise de bois. Il déposa son sac entre ses pieds et en sortit le beignet au chocolat restant ainsi que le pain, puis les plaça sur une commode à proximité. Il tourna a tête et vit Faith qui dormait toujours paisiblement dans le lit, tel un ange se reposant au centre de son nuage. Son visage était serein. Luthor resta quelques minutes à la regarder, à s’imaginer les rêves qu’elle pouvait être en train de faire. Il ne lui avait pas dit ce q’il faisait dans les Carmines afin de ne pas l’effrayer, sans pour autant lui mentir, il lui avait juste annoncé qu’il avait un problème à régler là bas. Elle ne li avait pas posé de questions à ce sujet ce qui l’avait soulagé à l’époque. Mais aujourd’hui, qu’allait il lui dire? Il serait même probablement partit avant qu’elle ne soit réveillé. Alors qu’allait-il faire? Comment pouvait-il lui monter tout l’amour qu’il éprouvait pour elle? Il se leva, pris un morceau de parchemin, et alla s’asseoir à une petite table.

« La peur est une faiblesse car elle pousse à faire des bêtises. »
Et ma bêtise a été de ne pas t’annoncer la nature de ma peur.
Une peur qui aujourd’hui me tient loin de toi.
Si tout l’amour que j’éprouve pour toi pouvait se symboliser par de la lumière.
Elle éblouirait éternellement le monde d’Azeroth.
Puisse cette lumière t’accompagner jusque dans les endroits les plus sombres et les plus froids de notre terre.
Faith tu es mon cœur, je vie grâce à tes battements.
Et je meurt lorsque tu n’es plus.
Puisse cette lettre être un espoir pour toi lorsque tu es seule.
Et puisse tu reconnaître tout l’amour que j’aie pour toi à travers ses phrases, courtes mais lourdes de sens.
«  Luthor. »

Le paladin posa sa plume, roula le parchemin et l’entoura d’un petit ruban bleu. Puis il le plaça sur une pile de vêtement soigneusement pliés de sa fiancé. Relevant la tête il remarqua les quelques fleurs à présents fanée qu’il avait ramené l’avant-veille lorsqu’il avait vue Valin pour la première fois. Cette rencontre lui semblait bien lointaine à présent. Il empoigna les végétaux les sortis du vase dans lequel ils étaient si joliment plongés et se dirigea vers la porte d’entrée.
A l’extérieur ils les déposa dans un pot de terre dans lequel poussaient de magnifiques roses. Sachant leur cueillette interdite et ne voulant pas attirer l’attention sur ses actes, il décida d’en cueillir seulement une, afin que cela ne soit pas remarqué. Il la choisie jeune, d’un rose effacé presque blanc, encore pleine de la rosée du matin.

En se relevant Luthor vit quelque chose bouge dans l’obscurité. Une silhouette se détacha de la pénombre.
_Etes-vous le dénommé Luthor? Fit une voix de femme.
_En effet, répondit celui-ci tout en cachant la fleur dans son dos. Que se passe-t-il?
La femme se rapprocha, elle était de taille semblable, et portait un long manteau d’un rouge très foncé qui recouvrait tout son corps et cachait une partie de sa tête grâce à sa grande capuche. Elle avait des yeux élancés et les traits de son visage étaient fins. De long cheveux noirs descendaient sur sa poitrine.
_Je venais vous annoncer qu’un griffon vous attend et est prêt à partir pour les Carmines, reprit-elle.
Luthor remarqua qu’elle avait un accent particulier, un accent qu’il n’avait encore jamais entendu.
_J’y vais tout de suite, dit-il. D’où venez vous? Je ne vous avez encore jamais vue par ici.
Elle se rapprocha encore un peu plus près de lui et pencha la tête en souriant.
_Disons que je suis…de passage, fit-elle.
Elle recula et lança à plus haute voix.
_Vous feriez bien de prendre vos affaires et d’y aller, de nombreuses personnes vous attendent.
Luthor était sceptique, il se demandait toujours comment elle connaissait la nature de sa mission, elle ne lui inspirait pas confiance. Mais que pouvait-il faire? Après un « au revoir » de politesse, il posa la main sur la poigné de la porte de la chambre et mit un pied à l’intérieur. Il fit volte-face et s’adressa à l’étrange femme qui le regardait toujours.
_Comment vous appelez vous? Demanda-t-il
_Adriana, dit-elle. Adieu
Puis elle fit demi tour et repartit par là ou elle était arrivée.

Luthor entra dans l’appartement. Il se rendit devant le vase encore remplit d’eau, duquel il venait de retirer le bouquet fané, et y plongea l’unique rose qu’il possédait. Le fait qu’elle soit seule au centre de son magnifique récipient de porcelaine, donnait une vision étrange de l’ensemble. C’était comme si la rose était l’unique survivante d’un violent orage. Mais cela avait pour effet de l’embellir et de la rendre plus singulière. Le jeune Paladin se dirigea vers sa chambre, il se dévêtit et enfila les plusieurs couches de vêtements que constituaient son armure. Après avoir posé son lourd plastron de plaques sur son torse, il alla vers la fenêtre et en écarta le rideau qui était fermé. Il avait une vue imprenable sur la cité. Derrière les canaux s’étendaient les petites maisons du quartier commerçant et encore au delà se dessinait l’imposant mur d’enceinte dans lequel s’ouvrait un passage qui donnait sur le pont principal.
Le ciel prenait une teinte rose sombre qui trahissait la présence des premiers rayons du soleil. Déjà de la fumée sortait des toits de certaines habitations. Luthor soupira et referma le rideau.
Il sortit de sa chambre en essayant de ne pas faire trop de bruit avec les plaques de son armure. Arrivé devant le lit de Faith, il s’arrêta. Il s’avança et hésita un peu. Il aurait voulu lui poser un baisé sur la joue, mais le souvenir de la nuit passé avec elle était encore présent en lui. Bien que ce fut une merveilleuse nuit, sûrement l’une des plus paisible qu’il aie eu, il avait encore trop honte et n’osait plus toucher sa bien aimée. Il s’écarta un peu du lit et pris soin de vérifier qu’il n’avait rien oublié. Son regard parcourue toute la pièce, le parchemin qu’il avait laissé à sa fiancé était toujours en place, comme l’étaient les petits pains qu’il avait ramené pour elle. Il la regarda, il la dévisagea comme si c’était la première fois qu’il la voyait. Il se rendit compte à qu’elle point elle était belle et fut soudain frappé par la chance qu’il avait d’être avec une si charmante draenei. Une larme se dessina au coin de l’œil droit du jeune humain, il la laissa glisser sur sa joue et rejoindre le sol. Puis, comme si elle avait été spectatrice d’une scène émouvante, la rose dans son vase de porcelaine se mit à pleurer les quelques gouttes de rosée qu’elle supportait encore.
Il inspira profondément, puis il murmura:
_Je t’aime.
Rien d’autre que ses deux mots ne lui étaient venu à l’esprit, rien d’autre ne pouvait mieux dire.
Le paladin se remit en marche et sortit de la chambre sans se retourner.

(suite dans le msg suivant)

L’air frais lui balayait le visage, rejetant ses cheveux d’un noir ébène en arrière. Il du resserrer un peu plus ses jambes contre les flancs de l’animal afin de rester en place. Il avait toujours été impressionné par les griffons, par leur vitesse, par leur capacité à supporter de lourdes charges. Luthor regarda en arrière. La vallée des rois commençait à s’effacer de sa vision. Conscient de ce qui l’attendait à l’arrivée il essaya de se concentrer sur un plan d’action. Mais ce fut l’image de son frère Dorian qui lui vint à l’esprit. Il était sur qu’il aurait trouvé une solution, lui et sa bonne humeur.
Un rire lui échappa.
Il se rendit compte à quel point il était heureux pendant son enfance et regrettait de ne pas pouvoir le voir aussi souvent qu’en se temps la. Dorian, c’était en quelque sorte son échappatoire, être avec lui signifiait oublier les problèmes extérieurs
Quelque chose d’étrange persistait cependant. Luthor n’avait pas peur de ne plus jamais revoir son frère. Il avait beau cherché au plus profond de lui il n’éprouvait pas de sentiment de perte envers son frère, à la différence de Faith pour qui son cœur saignait ouvertement. C’était comme s’il avait trop confiance en Dorian, comme s’il était sur qu’il allait l’accompagner partout, comme s’il ne s’était jamais imaginé le perdre.
Et Luthor s’éloigna de la cité, la tête pleine de questions, entrain de méditer sur les mystère qui unissaient deux frères jumeaux.

Adriana souriait, elle avait réussi. Jamais elle n’aurait pensé que son plan se déroulerait aussi bien. Mais le grand paladin du conseil de Hurlevent avait été facile à corrompre et il c’était bien débrouillé pour éloigner Luthor de la ville. Elle avait du débourser une fortune pour demander aux mercenaires orques de venir s’installé aux Carmines,.Peut d’entre eux sont restés désormais, juste ceux qui sont avide de batailles, mais ils sont bien trop peux nombreux pour vaincre la grosse dizaines de gardes humains. « Ce qui me laisse jusqu’au couché du soleil »pensa-t-elle.
Elle se retourna et regarda attentivement les cinq autres elfes de sang présent dans la pièce.
_Tout le monde en position, il faut y aller dès maintenant, leur dit-elle dans leur langue.
Elle en désigna deux.
_Vous venez avec moi, on ne sait pas de quoi cette prêtresse est capable.
Chacun se leva et se prépara à partir.
_Serval !,lança soudain Adriana.
L’un des elfes se retourna
_Si je ne suis pas de retour dans une heure fait entrer tes soldats dans la cité, et trouve la prêtresse. Aller en route!
Pour Adriana, c’était l’abolition d’un projet qui avait pris des mois de préparation. Elle allait enfin pouvoir capturer l’une des plus grande prêtresse de Hurlevent. Symbole de puissance pour l’alliance, Faith. Elle savait désormais où elle logeait et savait aussi qu’elle était seule. Adriana se rendit devant la maison où juste un peu plus tôt dans la matinée elle avait échangé ses premiers et sûrement ses derniers mots avec Luthor.
Entourée de ses deux compagnons …elle frappa a la porte…


(hs: Voila c'est une sorte d'intro pour l'event tu me dira ce que tu en pense xD, ça reste très long comme intro^^)

( Très bon, vraiment excellent - je n'en attendais pas moins de ta part.
J'aimerais assez maintenant, et c'est ici que je vais m'effacer un court temps pour laisser la parole à d'autres, que Serval, Dayaktor, Anakiny, Darla, ainsi que beaucoup d'autres de la joyeuse bande s'expriment pour etoffer le récit et donner plus de corps sur ces petits textes, ceci pour permettre aux animateurs d'Avalon de travailler l'event.

A tous d'avance toute ma gratitude pour ce fantastique travail fourni et puissions nous tous nous amuser lors de cet event que nous préparons pour les environs des fêtes de Noël)

Amitiés et bises
Moon